A quoi ressemblera l’agriculture en 2050 ?

Publié le Mardi 30 Juin 2020 et mis à jour le Samedi 2 Novembre 2024 - Les actualités du Information

Confrontée à des phénomènes comme le changement climatique et l’augmentation de la demande mondiale en denrées alimentaires, l’agriculture, en France comme ailleurs, devra évoluer dans les prochaines décennies. Nous vous dressons un portrait de ce à quoi elle pourrait ressembler à l’horizon 2050.

agriculture de demain 2050

En 2050, environ 9,5 milliards d’êtres humains peupleront la planète. En outre, le climat sera sans doute assez différent de celui qu’on connaît aujourd’hui, avec une augmentation sensible des températures, partout sur le globe. Il faudra donc parvenir à produire plus, dans des conditions climatiques différentes et sur des surfaces agricoles réduites.

S’adapter au changement climatique

L’agriculture de demain sera donc confrontée à de profonds changements. Le premier, nous le disions, est lié au climat. Le changement climatique entraînera, à l’horizon 2050 :

  • des variations de température ;
  • des changements en termes de pluviométrie ;
  • des modifications de la concentration atmosphérique en CO2.

Les agriculteurs devront s’adapter à ces nouvelles données, qui imposeront de gérer différemment les ressources en eau, l’utilisation des intrants, etc.

S’adapter à une demande en hausse

Avec une population globale en forte hausse, les agriculteurs devront en outre parvenir à produire plus pour nourrir l’ensemble de la population mondiale. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime ainsi qu’il faudra augmenter la production d’aliments de 70% en moyenne d’ici 2050, et jusqu’à 100% dans les pays en développement.

Or, dans le même temps, les surfaces agricoles disponibles auront tendance à s’amoindrir. Les agriculteurs devront donc trouver des solutions afin d’augmenter les rendements sur leurs parcelles, tout en respectant l’environnement.

Décisions politiques et avancées scientifiques

L’avenir de l’agriculture dépendra certainement en partie de futures décisions politiques. Décidera-t-on de reconvertir des forêts ou des prairies en surface cultivables ? Fera-t-on plutôt en sorte de mieux collaborer entre pays et région pour rationaliser la production de denrées alimentaires et les échanges entre pays ? Travaillera-t-on à réduire la consommation de produits nécessitant des surfaces agricoles importantes ou de nombreuses ressources pour être produits ?

Il est par ailleurs clair que les avancées scientifiques permettront sans doute d’optimiser la façon dont on cultive la terre aujourd’hui :

  • utilisation de drones agricoles qui permettent de mieux gérer la fertilisation et les pesticides, par exemple ;
  • mise au point de nouveaux intrants chimiques, plus performants et moins polluants ;
  • mise en place de cultures combinées permettant de mieux exploiter chaque parcelle de terre.

Dans ce contexte, les énergies renouvelables auront également un rôle à jouer. Le recours aux énergies fossiles devrait, en toute logique, diminuer au fil des années. Elles seront remplacées, au sein des exploitations agricoles, par des énergies vertes comme l’éolien ou le solaire.

TotalEnergies a d’ores et déjà pris les devants sur ce point en proposant des solutions innovantes, notamment par rapport à l’énergie solaire. Des panneaux photovoltaïques peuvent ainsi être installés dans votre exploitation pour financer certains de vos projets et vous permettre de mieux tirer profit de chaque parcelle.