L’évolution du prix du GNR sur le premier trimestre de l’année
La crise sanitaire liée au Covid-19 a fait plonger les prix du GNR au cours du premier trimestre de l’année. Le site proxi-totalenergies.fr analyse pour vous cette diminution des prix et vous explique à quoi vous attendre dans les prochains mois.
Le gazole non-routier est le carburant utilisé pour alimenter les engins mobiles des agriculteurs, des forestiers ou encore ceux des travaux publics. L’évolution de son prix a donc d’énormes répercussions pour certains professionnels qui l’utilisent en grande quantité toute l’année.
Le gazole non-routier, ou GNR, à l’instar du fioul domestique ou d’autres carburants, est un produit dont les fluctuations dépendent de ceux du pétrole. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché, comme bien d’autres, est particulièrement secoué par la catastrophe sanitaire qui frappe la planète depuis quelques mois maintenant. Sur les prix du GNR en France, cette crise a montré ses premiers effets dès le début de l’année.
SEMAINE |
PRIX DU GNR/LITRE |
EVOLUTION |
Semaine du 4 janvier |
0,972 € |
/ |
Semaine du 11 janvier |
0,980 € |
+0,008 € |
Semaine du 18 janvier |
0,953 € |
-0,027 € |
Semaine du 25 janvier |
0,947 € |
-0,006 € |
Semaine du 1er février |
0,912 € |
-0,035 € |
Semaine du 8 février |
0,881 € |
-0,031 € |
Semaine du 15 février |
0,876 € |
-0,005 € |
Semaine du 22 février |
0,892 € |
+0,016 € |
Semaine du 29 février |
0,853 € |
-0,039 € |
Semaine du 4 mars |
0,852 € |
-0,001 € |
Semaine du 11 mars |
0,820 € |
-0,028 |
Semaine du 18 mars |
0,800 € |
-0,020 |
Semaine du 25 mars |
0,805 € |
+0,005 |
31 mars |
0,797 € |
-0,008 |
Pour le premier trimestre de l’année, on remarque que le GNR, passé de 0,972 €/litre le 4 janvier à 0,797 €/litre fin mars, a connu une chute globale de 0,175 €.
La guerre des prix entre la Russie et l’Arabie Saoudite
Cette diminution constante du prix du GNR est donc à mettre en relation avec la pandémie, qui a grandement fragilisé l’équilibre de l’offre et de la demande de pétrole. Mais comment l’expliquer ? La Chine, l’un des principaux consommateurs d’énergie fossile au monde et le plus important pays exportateur de biens manufacturés, tourne au ralenti depuis plusieurs mois. Cela implique une plus faible demande de pétrole alors que l’offre, elle, reste inchangée. Pour rééquilibrer la balance, l’OPEP+ avait déclaré vouloir diminuer la production journalière de 1,5 millions de barils. C’était sans compter sur le volte-face de la Russie, pourtant membre de l’OPEP+. Le Kremlin ayant en effet, au contraire, décidé d’accroître sa production de pétrole. Un geste rapidement suivi par l’Arabie Saoudite et d’autres pays, faisant plonger un peu plus le prix du pétrole et donc du GNR.
Quelle évolution pour le prix du GNR dans les prochains mois ?
Dans ce contexte tendu entre les puissances pétrolières et la pandémie qui n’a pas encore atteint son pic dans de nombreux pays, difficile d’imaginer un réel retournement des courbes du prix du pétrole à court terme. Certains experts estiment même que le second trimestre de l’année pourrait voir les prix chuter encore davantage.
Devant tant d’incertitudes et un prix déjà très bas, nous ne pouvons que vous conseiller de faire le plein de gazole non-routier dès à présent. Si vous disposez de capacités de stocker le gazole non-routier, vous éviterez ainsi de subir d’inévitables hausses futures du prix.
Malgré l’actualité et le confinement, les livraisons de gazole non-routier continuent chez TotalEnergies. Les agences sont fermées au public mais restent disponibles par téléphone. Trouvez l’agence la plus proche chez vous en suivant ce lien : trouver une agence. |