Le chêne est-il un bon bois de chauffage ?

Publié le Jeudi 20 Août 2020 et mis à jour le Lundi 2 Décembre 2024 - Les actualités du Bois

Le chêne est un bois très commun sur le territoire français. Mais constitue-t-il pour autant un bon bois de chauffage ? Comment en optimiser la consommation pour chauffer un logement ? Faisons le point.

Bois chene chauffage

En matière de bois de chauffage, l’offre est très variée, avec des essences aux caractéristiques et aux performances très différentes. Cependant, le chêne est régulièrement utilisé pour chauffer un logement. Ce qui n’est pas un hasard. Explications.

L’importance du choix de l’essence de bois

Choisir un bon bois de chauffage, c’est tout d’abord s’intéresser à l’essence que l’on va glisser dans son appareil – qu’il s’agisse d’un poêle ou d’un insert. Ainsi, il existe actuellement trois catégories de bois de chauffage :

  • les feuillus durs (G1) ;
  • les feuillus mi-durs et tendres (G2) ;
  • les résineux (G3).

Toutes les essences de bois n’offrent pas les mêmes performances. Ainsi, les feuillus durs brûlent de façon intense, et pendant longtemps. Ils offrent donc un excellent niveau de rendement. Les feuillus mi-durs et tendres seront pour leur part plutôt destinés à l’allumage, en raison de la rapidité avec laquelle ils brûlent. Enfin, les résineux sont plutôt à éviter en raison de l’encrassement qu’ils provoquent dans les installations de chauffage – ils ne sont pertinents que pour les poêles de masse.

Et le chêne dans tout ça ? Il fait partie de la catégorie G1, celle des feuillus durs, ce qui le rend très intéressant pour le chauffage d’un logement. Et c’est le cas pour toutes ses espèces, du chêne rouge au chêne chevelu, en passant par le chêne pubescent !

Les caractéristiques du chêne comme bois de chauffage

Si le chêne est utilisé depuis des milliers d’années pour la construction de charpentes, il est donc également pertinent en tant que bois de chauffage. En effet, il dégage un bon niveau de chaleur et est capable de brûler pendant longtemps.

Ainsi, à 25 % d’humidité, il offre un pouvoir calorifique inférieur (PCI) de 1 440 à 1 820 kWh, contre 1 310 à 1 680 kWh pour le hêtre, ou encore 1 035 à 1 450 kWh pour le sapin. Sur le marché des bois feuillus durs, seul le charme (PCI de 1 520 à 1 900 kWh) peut faire mieux !

Notez, par ailleurs, que le chêne présente aussi la particularité de contenir beaucoup de tanins. Sécrétées par la plupart des plantes, ces substances végétales de la famille des polyphénols contribuent à la protection des végétaux contre les agressions extérieures (bactéries, insectes, herbivores…). Le chêne est donc un bois résistant dans le temps, capable de conserver un bon rendement malgré un stockage de longue durée.

Comment optimiser les bénéfices offerts par le chêne ?

Vous souhaitez profiter des bienfaits du chêne en tant que bois de chauffage ? La première des règles est de le laisser sécher, entre deux et trois ans, avant de vous en servir comme combustible. Son taux d’humidité doit en effet être inférieur à 20 % (il sera de 50 % au moment où il est abattu), faute de quoi les performances ne seront pas celles attendues, vos émissions de CO2 seront plus importantes que prévu, et votre installation risquera de s’encrasser.

De plus, lors de son stockage, n’oubliez pas d’installer une bâche sur les bûches, qui les recouvrira totalement. Vous éviterez ainsi que celles-ci ne prennent la pluie.

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